Illuzion et O’Dor : la jeunesse neuchâteloise entreprend

a town by the water with mountains in the background

Contexte :

Cet article a été rédigé pour Innovation Time, une association étudiante de journalisme universitaire de laquelle je fais partie à Neuchâtel. Publié sur le site officiel de la rédaction, il s’inscrit dans une série d’articles visant à mettre en avant des initiatives jeunes et/ou innovantes locales. L’idée centrale est de valoriser l’esprit d’entreprise des jeunes de la région à travers des exemples concrets, tout en montrant que l’innovation ne se limite pas aux grandes start-ups tech.

Résumé :

À travers cette article, j’ai voulu mettre en avant deux mini-entreprises portés par des jeunes neuchâtelois·es du lycée Jean-Piaget : les mocktails en bouteilles Illuzion et les parfums d’ambiances Ô’Dor. À travers celui-ci, on explore les parcours des fondateur·rices, les défis rencontrés, leurs motivations personnelles, et ce que leur démarche révèle d’une jeunesse qui refuse la passivité et prend en main son avenir. C’est un hommage à une génération qui continue d’oser entreprendre, créer, et faire bouger les lignes, à son échelle.

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Divorcer sans trahir : repenser l’engagement parental après la séparation

broken heart hanging on wire

Contexte :

Cet article a été rédigé dans le cadre du séminaire universitaire « La Famille », suivi au semestre de printemps 2025 à l’Université de Neuchâtel. Le cours proposait une approche philosophique des structures familiales, de leurs évolutions historiques et de leurs implications morales dans les sociétés contemporaines. Le travail consistait à choisir un auteur ou un courant critique portant sur la famille pour en proposer une lecture approfondie et argumentée. J’ai choisi de réfléchir à une question de recherche axée sur les responsabilités du divorce :

Peut-on divorcer sans pour autant faillir à ses responsabilités parentales ?
Autrement dit : le divorce constitue-t-il nécessairement une rupture éthique, ou peut-il être envisagé comme une modalité légitime d’engagement parental différent ?

Résumé :

Dans ce texte, je m’interroge sur la charge morale attachée au divorce, en particulier dans les situations où des enfants sont impliqués. Mon analyse s’appuie sur l’article Philosophers Against the Family de Christina Hoff Sommers, qui soutient que l’augmentation des divorces témoigne d’un affaiblissement de l’éthique familiale et d’une dérive individualiste de la philosophie morale contemporaine. Elle y dénonce un glissement de la famille, autrefois conçue comme structure de devoirs, vers un simple contrat affectif, révocable au nom de l’épanouissement personnel. À travers une lecture critique de cette thèse, je propose une relecture du divorce qui ne le considère pas comme un échec moral en soi, mais comme une possible réorganisation responsable du lien parental, lorsque certaines conditions sont respectées. J’avance que la séparation conjugale n’implique pas nécessairement un effacement des responsabilités parentales. L’essentiel n’est pas tant que le couple « tienne », mais que les deux parents restent présents, coopérants, et fidèles à leur engagement commun envers l’enfant. Je propose ainsi de déplacer l’exigence morale : non plus dans la pérennité du couple ou la préservation de la forme conjugale à tout prix, mais dans la fidélité à la fonction parentale, comprise comme une continuité d’engagement malgré la fin du lien amoureux. En somme, le véritable critère moral n’est pas la durée du mariage, mais la qualité du lien maintenu avec l’enfant.

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Mérite personnel et justice distributive : entre Rawls et Sher

woman in dress holding sword figurine

Contexte :

Cet article a été rédigé dans le cadre du séminaire « Crime & Punition », suivi au semestre d’automne 2024 à l’Université de Neuchâtel. L’objectif du cours était d’interroger les fondements moraux et philosophiques des systèmes de justice modernes, en mettant en perspective différents modèles théoriques liés à la punition, à la responsabilité individuelle et à la justice distributive. Dans ce cadre, la question qui m’a guidée tout au long de cet essai pourrait se formuler ainsi :

Peut-on vraiment dire que nous « méritons » ce que nous obtenons, si nos capacités à fournir des efforts sont elles-mêmes façonnées par des facteurs hors de notre contrôle ?

Résumé :

Mon article s’interroge sur la légitimité du mérite personnel comme fondement de la justice distributive. À travers une analyse critique, je confronte deux visions philosophiques opposées : d’un côté, celle de John Rawls, qui rejette l’idée que le mérite (qu’il repose sur le talent ou l’effort) puisse justifier une quelconque inégalité, au motif qu’il s’agit d’attributs arbitrairement distribués dès la naissance ; de l’autre, celle de George Sher, qui cherche à réhabiliter le mérite en affirmant que l’effort, contrairement aux talents, pourrait être considéré comme une capacité universelle, donc méritoire.  Je propose une lecture attentive de ces deux approches, en soulignant les limites de la distinction opérée par Sher entre capacités partagées et capacités spécifiques. J’avance ici que la capacité à fournir des efforts, loin d’être universelle, est en réalité façonnée par des facteurs biologiques, sociaux et psychologiques, souvent hors de portée individuelle. Je montrerai alors que la capacité d’endurance, la résilience ou même la motivation sont elles aussi profondément influencées par des conditions de départ inégalitaires. Ces éléments rendent donc l’effort lui-même contingent, au même titre que les talents naturels. Ainsi, même si la thèse de Sher est intellectuellement stimulante et peut sembler intuitivement juste, elle repose selon moi sur une vision idéalisée de la responsabilité individuelle. La conclusion défendue dans ce texte s’inscrit en faveur de la perspective rawlsienne : le mérite, même fondé sur l’effort, ne constitue pas une base équitable pour organiser la répartition des ressources. En conséquence, une justice réellement distributive ne peut se fonder sur des critères aussi instables et inégalement distribués.

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