Mon parcours

a man holding a camera up to take a pictureDeux axes principaux : le monde de l’audiovisuel et celui du journalisme


Passionnée depuis toujours par l’art et l’image, j’ai approfondi mon regard artistique au lycée Jean-Piaget, dans la filière Arts-Visuels. C’était une période d’exploration, de création, où je découvrais le plaisir de transmettre des émotions à travers la photographie, le dessin et la vidéo. Ce qui me touchait profondément, c’était la possibilité de créer une histoire et de transporter les spectateurs. Convaincue que cette voie était la mienne, encouragée par mes proches et mes professeurs, j’ai naturellement décidé de postuler aux écoles d’art, dans l’idée de devenir réalisatrice. Mais ce moment a été un tournant : les démarches, les exigences et le regard institutionnel ont fait naître en moi une forme de désillusion. Pour la première fois, je remettais en question une passion que je n’avais jamais osé interroger.

Et si j’étais en train de transformer une passion sincère en simple outil pour gagner de l’argent ?

L’ajout du refus des écoles d’art ont cristallisé ce doute. J’ai perdu toute confiance en mon travail, tout plaisir à créer, et je ne me sentais plus légitime de vouloir appartenir à ce milieu. J’ai alors pris une décision radicale, celle de me retirer du monde artistique, pour mieux me recentrer. Mais une autre idée a émergé :

Si je ne peux pas créer des histoires, peut-être puis-je aider les autres à raconter les leurs ?

C’est avec cet état d’esprit que j’ai entamé un Bachelor en Lettres et Sciences Humaines à l’Université de Neuchâtel, orienté vers les sciences de l’information et la communication. Très vite, une nouvelle passion a pris forme : l’écriture. Qu’il s’agisse d’articles philosophiques, de rapports ou de récits plus personnels, j’ai découvert un profond plaisir à rechercher, rédiger, structurer et transmettre. C’est ainsi que j’ai rejoint Innovation Time, un média associatif universitaire axé sur l’innovation, la jeunesse et l’actualité locale. De simple membre motivée, je suis devenue en janvier 2025 responsable de la rédaction pour la section journalisme de Neuchâtel.

Là où je voulais autrefois créer une histoire avec l’art, je ressens aujourd’hui le besoin plus fort encore de raconter : de mettre en mots ou en images ce qui mérite d’être vu, su ou compris.

Mon engagement dans cette association a marqué une étape déterminante. J’y ai découvert concrètement le métier de journaliste : recherche, prises de contact, interviews, rédaction, publication, et retour critique. Le tout dans un cadre stimulant, formateur et humain. C’est aussi à ce moment-là que l’audiovisuel a doucement repris sa place dans mon quotidien, non plus comme une quête artistique solitaire, mais comme un outil de narration journalistique.

Grâce à une formation audiovisuelle interne, j’ai pu retrouver le plaisir de manier la caméra, d’apprendre à monter, cadrer, capturer l’instant. Depuis, j’ai participé à plusieurs projets de couverture médiatique (tel que le Buisness Open 2025 organisé par l’entreprise Jeune Consulting) mêlant vidéo, photo et montage, lors d’événements locaux. Ce retour à l’image, guidé par un objectif de transmission, m’a réconciliée avec cette dimension créative.


Aujourd’hui, je m’oriente pleinement vers le journalisme, qu’il soit écrit ou visuel. J’y retrouve ce qui me stimule profondément : la curiosité, la transmission et la création de récits.